Cette crise sanitaire mondiale inattendue et exceptionnelle oblige les artistes et les acteurs de la culture, à se réinventer et à trouver des nouveaux modes de travail, des nouveaux moyens de subsistance et de nouvelles façons d’être en lien avec le public, constituant de véritables changements de paradigme.
Visa for Music maintient son engagement et revient le temps d’une édition digitale « déconfinée » qui se tiendra du 18 au 21 novembre 2020.
Cette édition sera virtuelle étant donné les circonstances exceptionnelles de la crise du coronavirus qui ne permettra pas la tenue de concerts en live.
Cependant, le festival sera l’occasion d’enregistrer des capsules vidéo pour une vingtaine de groupes marocains et résidents au Maroc. Des conférences seront organisées, en ligne cette année, afin de pouvoir être suivies par tous.
Visa For Music accorde une importance particulière à respecter la parité, dans le choix des artistes, tant émergents que confirmés, et des intervenants ainsi qu’un équilibre territorial et des esthétiques musicales, en choisissant des artistes originaires de diverses régions du Maroc telles que Mohammadia, Casablanca, Safi, Oujda, Chefchaouen, Ifrane, Rabat, Agadir, Azilal, Laayoune, Khemissat, Témara, Fès, Boumalne Dades, Skhirat, et Essaouira.
Visa For Music souhaite ainsi continuer à participer à la structuration et la professionnalisation de la filière musicale, au développement des industries culturelles et créatives, et à la création de valeur pour les artistes, en organisant une édition adaptée au contexte actuel et maintenue dans la résilience, “l’édition déconfinée”, dans le strict respect des mesures de prévention. Elle sera donc dédiée principalement aux artistes et professionnels marocains ou résidents au Maroc.
Suite à l’appel à candidature lancé en février dernier, les artistes nationaux sélectionnés ont été pris en charge à Rabat pour bénéficier d’un enregistrement de capsules vidéo réalisées par Visa For Music. Ceci, toujours dans le souci de favoriser et promouvoir le rayonnement et le développement des artistes marocains, d’autant plus nécessaire dans le contexte actuel difficile pour le secteur de l’industrie culturelle.