Un vibrant hommage a été rendu, dimanche, à La Ferté-Vidame (ouest de Paris) à la mémoire de l’éminent homme politique français natif de Meknès, au Maroc, Michel Jobert. A l’occasion d’une table ronde dédiée dans le cadre de la remise du Prix Saint-Simon, de nombreuses personnalités marocaines et françaises ont livré des témoignages sur la personnalité et le parcours de l’homme d’Etat d’exception que fut Michel Jobert.
Le Prix Saint-Simon est une prestigieuse récompense décernée chaque année, avec le concours de plusieurs membres de l’Académie de France, au meilleur livre de Mémoires.
Le Prix 2018 a été attribué dimanche à Claude Martin, «Ambassadeur de France», pour son livre «La diplomatie n’est pas un dîner de gala» (Editions de l’Aube).
L’intérêt accordé à l’événement par des personnalités marocaines, parmi lesquelles l’ambassadeur du Maroc en France, Chakib Benmoussa, et le président de la Fondation nationale des Musées, Mehdi Qotbi, tient au fait que cet admirable ouvrage est dédié à la mémoire de Michel Jobert, qui était très attaché au Maroc, sa terre natale.
Un «Prix Saint-Simon 2018» à connotation marocaine, dira l’écrivain et journaliste, Jean-François Bège, président des Amis de La Ferté-Vidame, qui a animé cette table ronde.
L’éminent homme politique français, qui a choisi d’être enterré sur le territoire de la petite commune de La Ferté-Vidame où le mémorialiste Saint-Simon écrivit une partie majeure de son œuvre, est né le 11 septembre 1921 à Meknès et est décédé à Paris le 25 mai 2002.
Il fut notamment ministre des Affaires étrangères entre 1973 et 1974 sous la présidence de Georges Pompidou et ministre du Commerce extérieur entre 1981 et 1983 sous la première présidence de François Mitterrand. Il participa à l’élaboration de la constitution instituant la Vème République.