L’Union européenne a réitéré des mises en garde contre la Turquie et dénoncé ses « provocations unilatérales » en Méditerranée orientale. Dans le cas où Ankara devait poursuivre ses agissements Bruxelles menace de sanctions économiques.
A l’issue d’une réunion des dirigeants de l’Union européenne vendredi, le président du Conseil européen Charles Michel a déclaré « nous déplorons les actions et les provocations unilatérales de la Turquie ».
Les dirigeants ont remis sur la table leur menace d’adopter des sanctions économiques contre Ankara si un changement de comportement n’est pas rapidement adopté.
La date limite est fixée à décembre, date à laquelle « l’UE doit prendre ses décisions, si la Turquie poursuit des actions unilatérales d’escalade qui violent le droit international », a déclaré le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis.
« Le Conseil européen demande instamment à la Turquie d’inverser ses actions et d’œuvrer à la détente de manière cohérente et soutenue », a ajouté le texte des conclusions de la réunion des dirigeants européens.
Dans le texte précisant les conclusions des dirigeants des 27, les Européens disent condamner e soutien d’Ankara à la décision des autorités de l’autoproclamée République turque de Chypre-Nord (RTCN) de rouvrir l’accès à la station balnéaire chypriote-grecque de Varosha,
En outre, ils ont dénoncé le retour du navire d’exploration gazière Oruç Reis au sud de l’île grecque de Kastellorizo, mais proche des côtes turques.
Début octobre, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait menacé d’utiliser « tous les instruments à notre disposition » si la Turquie « poursuit ses actions illégales ».