Le directeur général d’Afriquia, Said Baghdadi, a fait part de son « ahurissement » par les données communiquées par le magazine Forbes.
« Il est complètement saugrenu d’avancer des chiffres aussi hasardeux et surréalistes et de s’amuser en plein contexte de crise à distribuer des millions et des milliards à droite et gauche », a souligné Baghdadi, qui rappelle que « depuis le début de la crise sanitaire, et déjà à fin juin, les sociétés du groupe enregistraient des baisses de résultat net consolidé entre -86% et -92% selon les filiales« .
Et d’ajouter que Afriquia qui œuvre dans le secteur des hydrocarbures « a vu son chiffre d’affaires baisser de 50% en avril dernier et la baisse se cumule à plus de -20% encore aujourd’hui malgré la fin de la période de confinement ».
Concernant les autres activités du Groupe, le DG d’Afriquia a expliqué qu’elles « ne se portent pas mieux notamment la restauration dans les stations, qui a subi une totale fermeture pendant des mois et est toujours soumise aux restrictions des horaires et des capacités d’accueil aujourd’hui ».
Pour ce qui est des titres de Afriquia Gaz et Maghreb Oxygène, cotées à la Bourse de Casablanca, a-t-il dit, elle reculent depuis le début de l’année, et ont d’ailleurs, émis, toutes les deux, « des profit warnings sur leurs résultats en août dernier déjà ».
Concernant le Groupe Aksal, a poursuivi Said Baghdadi, et eu égard à sa principale activité (retail), a été également impacté par cette crise. « Le centre commercial Morocco Mall et malgré sa réouverture, après trois mois de fermeture accompagné du non-paiement de loyers, accuse des baisses importantes au niveau du chiffre d’affaires« , a-t-il précisé.
Il fait noter à cet égard que la crise sanitaire inédite « n’épargne personne et nous faisons au mieux pour composer avec une situation aussi compliquée et sensible ».
Compte tenu de tout ce qui a précédé, le DG de Afriquia a exprimé son étonnement qu' »avec une situation économique aussi morose et délicate, de telles fake news qui défient toute logique« , et s’interroge « comment un organisme qui prétend au sérieux de sa démarche peut laisser échapper de telles énormités ».