Le principal suspect interpellé dans l’affaire de l’attaque de Paris de vendredi, a indiqué assumer son acte. A présent, ils sont 7 personnes à être en garde à vue. Selon le ministre français de l’Intérieur, il s’agit d’un « acte de terrorisme islamiste ».
Le principal suspect « assume son acte qu’il situe dans le contexte de la republication des caricatures (du prophète Mahomet par Charlie Hebdo, ndlr) qu’il n’a pas supporté », ont indiqué des sources proches de l’enquête citées par l’Afp.
Les événements se sont bousculés après l’attaque à l’arme blanche ayant fait deux blessés graves qui s’est déroulée près des anciens locaux de Charlie Hebdo vendredi matin, en plein procès des attaques meurtrières de 2015 et peu après la republication par Charlie Hebdo des caricatures du prophète Mahomet.
En l’espace de quelques minutes, un suspect couvert de sang a été arrêté près la de gare. Son ancien colocataire a été interpellé également.
Selon des témoins de l’agence Premières lignes qui était voisine de Charlie Hebdo, deux de leurs collègues étaient descendus pour fumer une cigarette lorsqu’un homme s’est dirigé vers eux les attaquant avec un hachoir. L’un deux a été blessé à la tête.
Néanmoins le pronostic vital n’est pas engagé pour les deux personnes a assuré dès vendredi le Premier ministre français Jean Castex, qui s’est rendu sur les lieux.
Les autorités ont rapidement rendu leurs conclusions dans cette affaire où le parquet anti-terroriste a été saisi. « Manifestement c’est un acte de terrorisme islamiste », a déclaré le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur la chaîne France 2, déplorant « une nouvelle attaque sanglante contre notre pays ».
Le principal suspect qui a par la suite été relâché est un jeune de 18 ans, d’origine Pakistanaise, arrivé en France il y a trois ans.Selon les premières informations disponibles, le jeune homme ne présentait pas de signes de radicalisation jusqu’à sa majorité en août.
Le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’il avait déjà été arrêté en juin en possession d’une arme blanche, « un tournevis ».
Le jeune homme présenté comme « itinérant » avait eu deux domiciles qui ont été perquisitionnés vendredi, un hôtel social à Cergy et un autre à Pantin, dans la banlieue nord de Paris.
Cinq hommes se trouvaient dans ce dernier domicile présumé et ont été placés en garde à vue vendredi après-midi et un sixième vendredi dans la soirée, un « ancien colocataire du principal suspect quand il résidait dans l’hôtel social » à Cergy, ce qui portait à sept le nombre de gardes à vue samedi matin.