Le vaccin Covid-19 et l'US Postal s'invitent dans la campagne présidentielle aux Etats-Unis

Le vaccin Covid-19 et l'US Postal s'invitent dans la campagne présidentielle aux Etats-Unis
mardi 8 septembre 2020 - 19:17

Le vaccin Covid-19  et l’US Postal se sont sérieusement invités dans la campagne présidentielle aux Etats-Unis. La perspective d’un vaccin contre l’infection du coronavirus (Covid-19) qui pourrait être disponible avant l’élection est apparue comme un point de discorde dans la course à la Maison Blanche.

Le président Donald Trump a accusé les démocrates de «dénigrer» à des fins politiques un vaccin qu’il a dit à plusieurs reprises qu’il serait prêt avant novembre. Lundi lors d’un point de presse à la Maison Blanche il a nié avoir dit ça.

Trump a insisté sur le fait qu’il n’avait pas dit qu’un vaccin pourrait être prêt avant novembre, bien qu’il l’ait dit à plusieurs reprises et même récemment pas plus tard que vendredi. « Ce que j’ai dit, c’est d’ici la fin de l’année, mais je pense que cela pourrait même être plus tôt que cela », a-t-il déclaré à propos d’un vaccin.  « C’est tellement dangereux pour notre pays, ce qu’ils disent (les Démocrates), mais le vaccin sera très sûr et très efficace », a promis le président lundi lors de sa rencontre avec la presse.

Une accusation portée un jour après que la sénatrice Kamala Harris, candidate à la vice-présidence des démocrates, a déclaré qu’elle « ne ferait pas confiance à sa parole » pour obtenir le vaccin. « Je ferais confiance à la parole des experts en santé publique et des scientifiques, mais pas à Donald Trump », a déclaré Harris. Pour sa part le candidat démocrate à la présidentielle Joe Biden ne s’est pas départi des commentaires de sa colistière.

Après qu’on lui ait demandé s’il recevrait un vaccin contre la Covid-19, Biden a répondu qu’il prendrait un vaccin mais souhaiterait d’abord avoir l’avis des scientifiques avant que de. Le candidat démocrate a déclaré que Trump avait dit : « Tant de choses qui ne sont pas vraies. Je suis inquiet si nous avons un très bon vaccin, les gens vont être réticents à le prendre. Trump mine la confiance du public ». Et l’ancien vice-président d’ajouter «Si je pouvais obtenir un vaccin demain, je le ferais, même si cela me coûterait l’élection, je le ferais. Nous avons besoin d’un vaccin et nous en avons besoin maintenant ».

Trump a rejeté ses commentaires comme étant une « rhétorique anti-vaccin imprudente » conçue pour nuire à l’effort de préparation rapide d’un vaccin contre une maladie qui a tué environ 190 000 Américains et infecté plus de 6 millions d’autres, selon un décompte de l’Université Johns Hopkins. Trump a dépensé des centaines de milliards de dollars pour ce qui représente un pari énorme puisque le développement de vaccins prend généralement des années.

Le Dr Moncef Slaoui, conseiller scientifique en chef du programme de vaccination de l’initiative de vaccin et de traitement contre le coronavirus de l’administration Trump, appelée Operation Warp Speed, avait déclaré à « Science Insider » la semaine dernière qu’il « était peu probable mais pas impossible qu’un vaccin puisse obtenir l’approbation en octobre », au lieu de novembre ou décembre. Le Dr Anthony Fauci, le plus grand expert du gouvernement en maladies infectieuses et membre du groupe de travail sur les coronavirus de la Maison Blanche, l’avait rejoint dans sa déclaration.

Autre fait qui s’invite également dans la course présidentielle et qui met Donald Trump en mauvaise posture. Le chef du comité de surveillance de la Chambre des représentants a demandé mardi la suspension immédiate du ministre des Postes américain Louis DeJoy à la suite d’informations selon lesquelles, il aurait illégalement remboursé d’anciens employés pour leurs contributions politiques et a annoncé une enquête.

La présidente du comité de surveillance et de réforme de la Chambre, Carolyn Maloney, a déclaré dans un communiqué que si les allégations étaient vraies, DeJoy risquait une « exposition criminelle » pour avoir enfreint la loi avec les transactions, mais aussi pour avoir menti au Congrès. Cette décision fait suite aux accusations d’anciens travailleurs de la société DeJoy selon lesquelles il aurait remboursé les employés pour les contributions de campagne à ses politiciens républicains préférés, un arrangement qui violerait la loi fédérale sur le financement des campagnes électorales.

Le président Donald Trump a déclaré lundi qu’il soutiendrait une enquête sur les contributions à la campagne impliquant DeJoy, un de ses donateurs. Ce dernier est accusé d’avoir délibérément mis en œuvre des changements avant les élections de novembre qui, selon les critiques, pourraient ralentir la livraison du courrier et retarder le scrutin perturbant ainsi le service postal alors que des millions d’Américains envisagent de voter par correspondance lors de l’élection présidentielle du 3 novembre.

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