Rabat et Washington ont signé, ce mardi, un accord sur la consolidation des privilèges et de l’immunité diplomatiques. A cette occasion, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a salué une « riche histoire de relations bilatérales ».
Bourita, qui a co-présidé, avec le Secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, en mode visioconférence la cérémonie de signature, a souligné le bien fondé de la conclusion de cet accord, y voyant la preuve d’une « alliance inébranlable qui continue de croître et de prospérer« .
« En accordant réciproquement à nos postes consulaires des privilèges et immunités plus favorables que ceux garantis actuellement par la Convention de Vienne sur les relations consulaires, nous démontrons concrètement le haut niveau de confiance atteint entre nos deux pays « , a-t-il estimé.
Cet accord permettra de mieux soutenir « le travail important effectué par nos agents consulaires respectifs au service de nos citoyens à l’étranger », a ajouté le ministre, notant qu’il « accompagnera également notre coopération croissante dans ce domaine ».
Et le ministre de mettre en avant qu’« aujourd’hui plus que jamais, nos nations continuent d’oeuvrer en étroite collaboration pour relever les divers défis du XXIe siècle et promouvoir la sécurité, la stabilité et la prospérité partagée de nos peuples« .
Soulignant l’apport du Roi Mohammed VI à la consolidation des relations bilatérales, Bourita a indiqué que le Souverain « a choisi d’honorer le traité d’amitié et de paix scellé il y a deux siècles et demi, en le hissant à un niveau sans précédent: celui d’une alliance authentique, fondée sur des intérêts communs, des valeurs partagées et une constance sans faille ».
Paraphé, côté marocain, par Anas Khales, ambassadeur, directeur du protocole au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, et côté américain, par David Fischer, ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, cet accord vise à garantir le fonctionnement efficace des représentations diplomatiques des deux parties.
Aux termes du texte, chacune des parties accorde aux fonctionnaires consulaires de l’autre partie, ainsi qu’à leurs familles, les privilèges et l’immunité prévues dans les articles 29 à 36 de la Convention de Vienne concernant les relations diplomatiques.