La Russie a annoncé samedi 15 août, le début de production du « premier » vaccin luttant contre le coronavirus. Le vaccin aurait déjà été administré à la fille du président russe Vladimir Poutine.
L’annonce du développement du vaccin par Moscou avait suscité il y a quelques jours, une vague de doutes parmi les scientifiques qui questionnaient les délais, jugés trop rapides, de création de ce vaccin.
Mais pour la Russie, plus grand pays du monde et 4ème pays le plus touché par la pandémie, plus de temps à perdre pour soigner les personnes atteintes.
Dénommé « Spoutnik V« , ce vaccin développé par le Centre national de recherche en épidémiologie et microbiologie « Gamaleya » a être produit ce samedi selon le ministère russe de la Santé et devrait être mis sur le marché au 1er janvier 2021.
Pour atteindre ces dates, trois sites ont été mobilisés pour commencer à produire ce vaccin qui devrait servir à soigner la population russe en premier, selon le directeur du centre Gamaleya, Alexander Gunzberg.
Le pays a été reçu des commandes de la part de 20 pays et devrait fournir 1 milliard de doses de vaccin, a déclaré le directeur du Fonds d’investissement direct russe, Kirill Dmitriev.
La vaccin sera administré en priorité aux personnes qui sont directement en contact avec les patients atteints de coronavirus et puis les groupes à risques, avant d’être généralisé dans ce pays qui a atteint les 917.000 cas d’infection au coronavirus.
Mais l’administration du « Spoutnik V » ne sera pas pour autant obligatoire à en croire le discours du président russe qui a expliqué le 11 août que ce sera fait de manière « volontaire ».
Il a rappelé, dans ce sens, que le vaccin sera une solution à injection intramusculaire, qui devra être injectée en deux phases séparées par une période de trois semaines, afin de former une immunité à long terme qui peut atteindre deux ans.