Le chef du gouvernement britannique Boris Johnson a estimé que les Britanniques pouvaient espérer un retour à la vie normale loin du coronavirus vers novembre voire pour décembre. Sa déclaration intervient alors que des avancées ont été faites concernant les recherches d’un potentiel vaccin.
« J’espère vivement et sincèrement que nous pourrons supprimer les mesures extraordinaires » mises en place pour contenir l’épidémie « et permettre un vrai retour à la normale au plus tôt à partir de novembre, peut-être à temps pour Noël », a déclaré le Premier ministre lors d’une conférence de presse.
Pourtant le pays se niche parmi les pays les plus touchés par l’épidémie du coronavirus. En Europe, le Royaume-Uni est le pays qui compte le plus grand nombre personnes touchées et nombre de morts avec pas moins de 45.000 morts.
Et à cause de ce bilan, le Premier ministre britannique se retrouve très critiqué dans sa gestion de la crise. D’ailleurs, il avait été critiqué pour sa nonchalance vis à vis de l’épidémie et peu de temps après celui, lui-même a été contaminé.
Mais le gouvernement britannique commence à changer de tactique. Cette semaine, le port du masque dans les magasins est devenu obligatoire et la capacité de dépistage sera augmentée à « au moins 500.000 tests par jour, soit 3,5 millions par semaine » à la fin octobre.
Par ailleurs, 3 milliards de livres supplémentaires (3,3 milliards d’euros) seront reversées au service public britannique de santé (NHS) qui avait souffert de pénurie de masques, obligeant le personnel de santé à soigner patients sans être protégés.
Le Premier ministre britannique s’est montré optimiste quant à la fin de cet épisode épidémiologique. »Si nous continuons à nous serrer les coudes comme nous l’avons fait jusqu’ici, je sais que nous pouvons vaincre ce virus », a-t-il déclare, disant « espérer le meilleur scénario, mais se préparer pour le pire ».