La priorité doit être donnée à la production nationale et le produit « Made In Morocco » largement privilégié. C’est ce qui ressort des propositions apportées par la majorité gouvernementale concernant le projet de loi de finances rectificative 2020.
« Les administrations et établissements publics et collectivités territoriales, doivent se confirmer au principe de la préférence nationale, à travers l’acquisition de leurs équipements et divers articles, en priorisant le produit national », mettent en avant les propositions de la majorité.
Il est également indiqué que « les comptables, contrôleurs de l’Etat et du trésor et ordonnateurs, sont tenus d’assurer du respect de ce principe, avant de valider les marchés publics ou les bons de trésor ».
Il est aussi proposé une révision à la hausse des droits d’importation applicables à certains produits finis de 30% à 40%, en vue d’encourager à « consommer marocain » et de préserver le pouvoir d’achat des citoyens.
Par ailleurs, et en vue d’une bonne relance du secteur touristique, la majorité gouvernementale a plaidé pour des mesures incitatives à l’adresse du secteur, qui a été fortement impacté par la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus.
Les entreprise opérant dans les domaines du tourisme, du transport touristique, la location de véhicules sans chauffeur, et les professionnels de l’Artisanat, devaient être exonérés des charges sociales (CNSS) et ce jusqu’à fin décembre 2020, en ce sens que l’Etat s’acquittera des charges patronales et salariales au titre de cette période, est-il encore proposé.
Ces mêmes catégories devraient de même être dispensées, provisoirement, de de l’IR professionnel, et être soumises à la cotisation minimale de l’IS au titre de 2020 et jusqu’à fin décembre 2021.
D’autres propositions portant sur des mesures incitatives ont été avancées par la majorité, notamment sur un taux d’intérêt ne dépassant pas 2% pour les crédits au profit des opérateurs de ce secteur, l’Etat devant prendre en charge les frais intercalaires, ou encore des délais supplémentaires pour les déclarations fiscales.