Depuis jeudi dernier, bon nombre de quartiers de la capitale économique sombrent dans des pavés de déchets suite à une grève des agences de collecte des déchets entamée le 13 du mois en cours. La grève est le résultat d’un affrontement entre lesdites agences et le conseil de Casablanca.
Les Casablancais sont montés d’un cran eux aussi, et n’ont cessé de dénoncer les conditions défavorables auxquelles a fait face la ville ces derniers jours. Les montagnes d’ordures ont donné naissance à une avalanche de moustiques et d’insectes. La semaine dernière aurait été funeste pour les habitants de la ville blanche.
Près de 3000 agents de propreté se sont engagés dans ce mouvement pour dénoncer les conditions de travail et pour revendiquer une réévaluation des salaires ainsi qu’une couverture médicale. Les agents déplorent des salaires qu’ils jugent insuffisants (1.200 dh).
La grève a pris fin dimanche 16 septembre et l’activité des agents a plus ou moins repris son cours normal.
Il faut rappeler que ce n’est pas la première fois que Casablanca plonge sous les ordures. La ville en a déjà fait l’expérience par le passé. Cette nouvelle crise ne serait donc pas due uniquement à la grève, mais plutôt liée à un problème de gestion.
Hespress FR a essayé de contacter Mecomar, l’une des sociétés de gestion de déchets à Casablanca, pour avoir plus d’informations à ce propos, mais celle-ci a refusé de s’exprimer sur le sujet.
Le Conseil de la ville de Casablanca, lui, explique que le cas de ces agents ne fait pas partie de son cahier des charges et que la question est à revoir avec les syndicats.
La fin de cette grève ferait-elle donc sortir la ville blanche des « ténèbres » des déchets auxquels fait face la capitale économique à plusieurs reprises ?
