Les Etats-Unis s’embrasent, pour dénoncer le racisme les couvre-feux dans plusieurs Etats ont été instaurés. Pour autant, les manifestants les ont bravés, pour la sixième nuit consécutive et la colère qui a explosé à Minneapolis (Nord), après le décès le 25 mai de George Floyd, un Afro-américain de 46 ans, lors de son arrestation par des policiers blancs, n’a de cesse de se propager débordant même vers d’autres cieux.
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté ces derniers jours, à travers le pays et dans les plus grandes villes du, contre les violences policières et le racisme. Les manifestations parfois violentes ont été accompagnées de pillages et d’échauffourées avec les forces de l’ordre souvent soutenues par la Garde Nationale Des milliers de soldats ont été déployés dans quinze Etats et à Washington (District de Columbia). Malgré cela les violences avaient gagné dès samedi soir de nombreuses villes, dont New York, Philadelphie, Dallas, Las Vegas, Seattle, Des Moines, Memphis, Los Angeles, Atlanta, Miami, Portland, Chicago et Washington.
Des routes ont été coupées, des voitures et des commerces incendiés, et les forces de l’ordre, déployées en grand nombre, ont répliqué par des gaz lacrymogènes et dans certains cas des balles en caoutchouc. Au moins 4 400 personnes ont été arrêtées pour des délits tels que le vol, le blocage d’autoroutes et le non-respect du couvre-feu, selon l’agence Associated Press (AP). Les manifestations ont débordé vers d’autres pays au Canada (Montréal) et au Royaume-Uni (Londres devant l’ambassade des Etats-Unis) ou en Nouvelle-Zélande (Auckland, Christchurch, Wellington), Allemagne (Berlin) où aux cris de « Black lives matter », ou le poing tendu vers le ciel, des milliers de personnes ont manifesté pour dénoncer le racisme, les violences policières et soutenir les manifestants aux Etats-Unis.
A Washington dimanche 31 le couvre-feu nocturne instauré n’a pas été respecté par de nombreux manifestants venus jusqu’à jusqu’à la Maison Blanche ceinturée par le Secret Service, la garde rapprochée de Donald Trump, et par la Garde nationale, c’est-à-dire des militaires. Donald Trump a été placé temporairement en sécurité dans le bunker de la Maison Blanche. La procédure devant une éventuelle menace à l’encontre du président voulant qu’il puisse trouver refuge dans le bunker de la Maison Blanche.
Un couvre-feu nocturne a aussi été décrété dans la capitale, où des centaines de personnes manifestaient dimanche soir, sous très haute surveillance policière, près de la Maison Blanche. La police a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants qui scandaient des slogans, allumaient des feux et brandissaient des pancartes.
Le district de Columbia, où se situe la capitale Washington, a imposé dimanche un couvre-feu suite à deux nuits consécutives de heurts entre contestataires et forces de l’ordre près de la Maison blanche. Le président muré s’est pas toujours pas exprimé solennellement à la nation. Au contraire depuis la mort de l’Afro-Américain George Floyd, il n’a de cesse d’attiser le feu en gazouillant des énormités alors qu’il est confronté aux pires désordres civils depuis 1968, il fustige les manifestants et les traite d’anarchistes. D’aucuns lui reproche de vouloir jouer la partition de Richard Nixon « l’ordre et la loi » qui avait permis à celui qui fut éjecté par le scandale « Watergate » d’être élu en 1968 par une faible majorité de « non-pauvres, non-jeunes, et non-noirs ».
La capitale fédérale n’est pas habituée à ce genre de manifestations. Il y a eu dans les rues des magasins fracturés, des banques défoncées et incendiées. Cette situation témoigne de la fracture raciale et sociale que traverse les Etats-Unis.
A chacun son tour. Les USA, fomentateurs de crises et guerres civiles partout dans le monde, racistes et vulgaires méritent cette confrontation avec les opprimés afro-americains.