Les États-Unis ont comptabilisé 1 680 morts liées au coronavirus (Covid-19) entre 20H30 vendredi et la même heure la veille (1754 jeudi et 1813 mercredi), un chiffre légèrement inférieur aux bilans quotidiens – plutôt stables – de ces quatre derniers jours, selon le comptage en continu de l’université Johns Hopkins, qui fait référence en la matière.
Au total, cette légère baisse porte à 87 568 décès dus au coronavirus qui ont été enregistrés aux États-Unis, de loin le pays le plus endeuillé en valeur absolue (mais pas en valeur relative), depuis le début de la pandémie du coronavirus (Covid-19) en Chine fin décembre. 26 396 personnes ont été testées positives au Covid-19 dans les dernières 24 heures portant le total à 1 443 399 de cas attestés aux Etats-Unis.
Si l’épidémie est en net recul à New York (27 878 décès) l’épicentre de la pandémie dans le pays, de nouveaux foyers sont apparus ailleurs, comme dans la région de Washington DC, où un hôpital de campagne a été installé lundi dans la capitale. Du coup on a décrété une prolongation des mesures de confinement jusqu’au 8 juin dans l’Etat. New-York avait, juste avant, prononcé la même restriction jusqu’au 13 juin. Les deux Etats selon leurs autorités étant loin de remplir les critères nécessaires pour relancer graduellement l’économie, à savoir une baisse continue du nombre des hospitalisations, des personnes en soins intensifs et des tests positifs au coronavirus.
Les Etats-Unis, devraient atteindre 113 000 morts d’ici au 6 juin, selon une moyenne de vingt modèles épidémiologiques réalisée par des chercheurs de l’université du Massachusetts. Même le secteur de la santé est paradoxalement touché par la crise : près d’un million et demi de personnes y ont perdu leur emploi depuis mars, dont 135 000 dans les hôpitaux, qui ont vu leurs revenus amputés par le report des interventions non urgentes.
Cependant, la vie reprend peu à peu dans de nombreux Etats du pays. Les plages autour de Los Angeles, en Californie, ont rouvert, sans qu’il soit autorisé d’y poser ou jouer un match de volley. A six mois de l’élection présidentielle de novembre prochain, Donald Trump a multiplié les attaques contre son prédécesseur Barack Obama, qu’il accuse d’avoir organisé “le plus grand crime politique de l’histoire” des États-Unis. Une grande partie de la presse américaine n’y voit qu’une arnaque de plus du président actuel des Etats-Unis et une tentative de détourner l’attention de sa gestion, très critiquée, de la pandémie du coronavirus (Covid-19).
L’Amérique est toujours plus divisée, alors que dans les faits réels les Etats-Unis sont, de loin, le pays les plus endeuillé au monde par le virus, et si la situation s’améliore lentement à New York, principal foyer américain, l’épidémie peine à ralentir au niveau national ce qui gêne fortement Trump qui a basé sa campagne de réélection sur son bilan économique. Ce dernier a promis un vaccin avant la fin de l’année ce que beaucoup d’Américains accueillent avec scepticisme.
