L’Organisation des Nations-Unies a perdu au moins 28 membres des membres de son personnel (23 soldats de la paix et cinq civils) dans des attaques délibérées lors de l’exercice de leurs fonctions en 2019.
Selon Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, cela porte le bilan à au moins 423 membres du personnel et membres associés des Nations-Unies tués au cours des dix dernières années dans des attaques délibérées.
Ces attaques ont impliqué des engins explosifs improvisés, des tirs de roquettes et d’artillerie, des obus de mortier, des mines terrestres, des grenades, des attentats suicides, des assassinats ciblés et des embuscades armées, a-t-il détaillé lors de son point de presse quotidien par visioconférence.
Pour la sixième année consécutive, en 2019, la plupart des attaques ont encore eu lieu au Mali, a-t-il dit. La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a connu le plus grand nombre de pertes en vies humaines, avec 22 casques bleus tués, dont 11 lors d’un seul incident à Aguelhok, le pire de l’année.
En 2018, 11 soldats de la paix de la MINUSMA ont été tués lors d’attaques délibérées, selon la même source.