La patronne du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Goergieva, a affirmé, vendredi 27 mars, qu’il était désormais « clair » que l’économie mondiale est entrée en récession, à cause de la pandémie du Coronavirus.
La directrice générale du FMI a, en outre, déclaré que la récession sera « plutôt profonde » en 2020, soulignant toutefois s’attendre à une reprise en 2021 à condition que les gouvernements prennent des mesures adéquates et « coordonnées ».
Kristalina Goergieva, a mis en avant le grand besoin de financement, pour les pays émergents qui pourrait se chiffrer à 2.500 milliards de dollars.
Ces derniers jours, plusieurs instituts de recherche économique, ont également alerté sur les risques de récession des grandes puissances mondiales du fait du coronavirus.
Dans la zone euro et au Royaume-Uni, la crise du coronavirus provoquera une récession de -2% cette année et les Etats auront besoin de décisions « rapides et courageuses » pour soutenir la reprise à l’automne, a estimé jeudi S&P, estimé l’agence de notation financière dans ses prévisions économiques.
En cause, les répercussions économiques du ralentissement de l’activité à cause de la pandémie qui a obligé plusieurs pays à recourir au confinement de leur population pour endiguer la propagation du virus.
Par ailleurs, les économies du groupe des vingt pays les plus puissants (G20) devraient être dans leur ensemble en récession cette année, a averti l’agence de notation financière Moody’s.
De son côté, le président des États-Unis, Donald Trump, a estimé qu’une « grave récession » pourrait faire plus de victimes que le nouveau coronavirus aux Etats-Unis.
« On peut perdre un certain nombre de personnes à cause de la grippe. Mais on risque de perdre plus de personnes en plongeant le pays dans une récession grave ou une dépression », a-t-il déclaré sur la chaîne Fox News, évoquant la possibilité de « milliers de suicides ».
