Nos autorités pénitentiaires n’ont aucunement l’intention de laisser et la psychose et la propagation du coronavirus envahir leurs établissements et encore moins mettre en péril les droits humains de leurs pensionnaires privés de liberté. A cet effet, la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a annoncé dans un communiqué, en cette journée de mercredi, la réduction du nombre des personnes autorisées à rendre visite aux détenus.
Il passe désormais à un seul membre de la famille une fois par mois au lieu d’une fois tous les 15 jours comme annoncé précédemment, et ce dans le cadre des efforts continus visant à protéger les détenus et le personnel de ces établissements contre le nouveau coronavirus. Ces mesures préventives, indique également le communiqué de la DGAPR, ont été accueillies avec grande compréhension et coopération de la part des détenus et de leurs familles.
Au regard de ce qui se fait à l’international, c’est louable quand on sait que dans des pays comme l’Italie, l’Espagne, le Brésil ou autres, face à cette tragédie du coronavirus, les personnes privées de liberté ont vu les visites et tout contact avec le monde extérieur suspendus. Devant des crises du genre ce sont hélas, les fondamentaux que l’on remet généralement en question et pour la DGAPR mais c’est dans le bon sens que cela a été effectué.
C’est logique et normal. Il est d’autant plus louable que les autorités pénitentiaires prennent des mesures « sévères » afin d’empêcher le coronavirus d’infecter les lieux de détention sachant en cela que la population carcérale renferme également des personnes vulnérables à la contamination comme celles souffrant de maladies chroniques (diabète, hépatite etc.).
Par ailleurs, note le communiqué, un certain nombre de visiteurs ont pris l’initiative de verser les sommes d’argent au profit des membres de leur famille détenus et de renoncer à la visite physique, ce qui reflète « une prise de conscience et une compréhension des décisions prises ».
Puis dressant son bilan la DGAPR affirme dans ce sillage qu’aucun cas de contamination au Covid-19 n’a été enregistré ni parmi les détenus ni parmi personnel. La DGAPR a en outre insisté dans son communiqué sur la nécessité de maintenir la mobilisation au plus haut niveau de la part de ses employés et de son personnel médical histoire de faire face à toute évolution possible, et ce en coordination permanente avec les autorités compétentes.