Le Comité national pour la liberté des prisonniers d’opinion et la défense de la liberté d’expression déclare son soutien au père du leader du Hirak du Rif. En tant que président de l’Association Thafra pour la solidarité et la fidélité.
Ahmed Zefzafi est notamment accusé par la Délégation générale l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) de « faire circuler des faussetés et des mensonges sur l’État de manière générale, et plus particulièrement sur la DGAPR, s’employer à trouver support auprès de parties étrangères à son pays« .
Composé d’un ensemble d’associations de défense des droits de l’homme, d’organisations politiques et syndicales, le Comité national pour la liberté des prisonniers d’opinion et la défense de la liberté d’expression déclare que « les familles des détenus politiques subissent des pressions de la part des autorités pour les décourager d’exposer les conditions déplorables de leurs enfants dans les prisons« , tout en exprimant son soutien au père de Nasser Zefzafi, condamné à 20 ans de prison ferme, et détenu à la prison de Ras El Ma à Fès.
Le collectif associatif qui a signé le 11 janvier dernier un manifeste intitulé « Année 2020 pour un Maroc sans arrestations politiques et prisonniers d’opinion » parle de « diffamation » et de « plainte judiciaire en guise de représailles » contre Ahmed Zefzafi.
Le comité a par ailleurs réitéré sa « condamnation » des « restrictions à la liberté d’opinion et d’expression« , et sa solidarité avec ses « victimes« , appelant notamment à « la libération des détenus et à l’abandon des poursuites contre ceux qui sont poursuivis en état de liberté« .
Sa déclaration cite la comparution du journaliste Omar Radi, poursuivi en état de liberté provisoire devant le tribunal de première instance de Casablanca, et le militant associatif Abdelali Bahmad (alias Bouda), condamné à deux ans de prison,par le tribunal de première instance de Khénifra.