Les Etats-unis ont réaffirmé, samedi 15 février, leur position au sujet de Huawei, après que certains pays membres de l’Otan ont autorisé Huawei à prendre part à la construction du réseaux 5G. Pour Washington a réitéré que l’équipementier chinois était une « menace ».
Deux ministres américains se sont dressés contre le géant des technologies Huawei, ainsi le ministre américain de la Défense a déclaré: « Si nous ne comprenons pas la menace et ne réagissons pas, cela pourrait au bout du compte menacer ce qui est l’alliance militaire qui a eu le plus de succès dans l’Histoire, l’Otan », lors d’une conférence sur la sécurité à Munich en Allemagne.
Si Mark Esper a tenté de moraliser ses alliés, le ministre américain des Affaires étrangères Mike Pompeo a quant à lui dénoncé le « Cheval de Troie » en référence au virus, concernant Huawei qui a été mis sur liste noire aux Etats-Unis empêchant les entreprises sur le territoire américain de travailler avec l’équipementier.
Selon le chef de la diplomatie américaine, l’introduction de la 5G avec Huawei donnera lieu au transfert de toutes les données des utilisateurs au « Parti communiste chinois » et aux « services secrets chinois ».
La position des Etats-Unis est une fois de plus exprimée devant un parterre d’alliés de l’Otan dont certains ont fait le choix d’autoriser Huawei à prendre part à la 5G malgré les mises en gardes de Washington.
Les Etats-Unis s’étaient attaqués au géant chinois en 2018 au moment où ils étaient en pleine tumultueuse guerre commerciales avec la Chine. Le bras de fer entre les deux poids lourds de l’économie mondiale continue mais d’une façon nettement moins agressive, mais Huawei a déjà fait les frais de ce bras de fer.