Même si le bilan dépasse désormais les 1.113 victimes, le chiffre des nouveaux décès, 97, est en baisse par rapport à la veille (108) et ce pour la première fois. Mais il n’y a pas non plus matière à jubiler tant le Codi-19 nouvellement appelé par l’OMS inquiète la communauté internationale, surtout en Chine son terreau (Hubei).
Dans ce marasme et au regard de la courbe au niveau du chiffre des nouvelles contaminations lui aussi en forte baisse (2.000 cas ce mercredi contre 2.500 mardi et 3.000 lundi) on peut espérer avoir dépassé l’ascendant de ce fléau vers le pic qui a été atteint mardi. On en est désormais à la phase descendante et cela soulage. Au total, donc ce sont 44.600 personnes qui sont atteintes et elles sont presque entièrement en Chine. Mais si ce constat du pic dépassé prête à l’espoir il n’en a pas fait d’énormes dégâts autres que la maladie fatale qui en découle. En « éternuant » de la sorte Codi-19 a enrhumé d’une manière et d’une autre toute la planète au niveau économique, sociale, politique etc…
A titre d’exemple pour ce qui est du tourisme au Japon dans un paquebot (Diamond Princess) immobilisé et placé en quarantaine près de Yokohama (sud-ouest de Tokyo) depuis le lundi 3 février, la croisière ne s’amuse plus et les cas d’infections se multiplient à chaque jour que Dieu fait. Au total, ce sont 174 personnes qui ont été touchées et isolées à bord au jour du mercredi où 39 personnes ont été détectées positives.
Les industries comme celles, d’exemple, automobile, aérienne, du transport en général ou autres de diverses technologies payent un lourd tribut car dépendant de la Chine en pièces et autres. Ajoutez à cela le pétrole qui ne cesse de baisser, un commerce en net recul et l’on bouclera vite la boucle.
En attendant on pare au plus vite et la Chine qui n’a de cesse de renforcer ses restrictions a encore pris des mesures à Wuhan berceau de l’épidémie, en interdisant aux personnes atteintes de fièvre de ne plus se rendre dans les hôpitaux situés hors de leur arrondissement où les masques de protection sont insuffisants et les combinaisons réutilisées.
Mardi à Genève le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus lançait une bouteille à la mer en déclarant « Si nous investissons maintenant nous avons une chance réaliste de stopper cette épidémie »,