Dans le cadre de l’endiguement de l’épidémie de coronavirus qui gagne de plus en plus du terrain, les scientifiques, chercheurs, médecins ou spécialistes de l’épidémiologie etc. à l’échelle internationale s’attèlent à chacun sa spécificité à mettre au point des solutions d’enrayement de ce fléau. Un mois après identification du coronavirus 2019-nCoV on a enregistré quelques prouesses technologiques dont la publication du génome complet du virus.
Mais au dernières nouvelles en attendant la mise au point d’un vaccin pour combattre cette pneumopathie, un dispositif, créé par des scientifiques hongkongais qui permet d’identifier le virus en 40 minutes, fait la une de médias chinois et notamment du « South China Morning Post ». Ce gain de temps est essentiel car les autres mécanismes ne livraient leurs analyses pour les plus sophistiqués et au meilleur des cas qu’entre 90 minutes et 3 heures.
C‘est une petite révolution car, la rapidité est sans équivoque l’une des clés essentielles pour lutter contre les épidémies et plus particulièrement celle-ci qui plus que sa cousine du SRAS est en train de faire des ravages. Plus vite donc elle sera détectée et plus vite elle sera combattue puisque le temps de réaction pour les soins, s’élargirait au dépens du diagnostic.
Cela étant, l’appareil mis au point, a la forme d’une boîte blanche que l’on peut facilement transporter. Il analyse les échantillons de fluides corporels (sang, sueur, salive et autres liquides corporels) et détecte la présence ou non de la maladie. Deux prototypes sont déjà opérationnels en Chine continentale dont l’un dans la province de Hubei où se trouve Wuhan épicentre de l’épidémie du coronavirus. D’autres, au fur et à mesure de leur fabrication sont envoyés dans plusieurs autres endroits du pays.
Ce mécanisme de détection palliera au manque de kits de diagnostic dont souffre la Chine en particulier et l’Asie en général. Cette détection rapide, à défaut d’endiguer le mal, contribue néanmoins à faire le tri et permet un gain du temps précieux. Quand on sait que le dernier bilan de l’épidémie au soir du jeudi 6 février, fait état d’au moins 640 décès tous pratiquement en Chine, dans la province de Wuhan et plus de 31.000 personnes contaminées et que le pic de l’épidémie ne sera atteint qu’à la mi-février, force est de constater que la technologie soulage parfois de bien des fléaux, surtout quand elle se veut pour la bonne cause.