L’ancien président bolivien Evo Morales actuellement exilé en Argentine, a officialisé sa candidature au Sénat, ne pouvant pas se porter candidat à la présidentielle. Sa candidature reste controversée dans le pays.
L’ancien président bolivien poursuivi dans son pays pour « sédition et terrorisme », avait fui vers le Mexique, avant de trouver refuge en Argentine. Il avait déjà fait part de son intention de briguer un siège de sénateur pour les élections du 3 mai mais il n’était pas autorisé à être candidat à la présidentielle prévue le même jour.
Selon le site du tribunal suprême électoral, Evo Morales figure en tête de liste du Mouvement vers le socialisme (MAS) pour la région de Cochabamba, dans le sud du pays. La liste comprend au total huit candidat au Sénat, dont quatre titulaires et quatre suppléants.
Pour rappel, l’ex président bolivien qui avait démissionné en novembre, n’avait plus le droit de se porter candidat à la présidentielle depuis que Jeanine Añez, présidente par intérim de la Bolivie, a promulgué le 24 novembre une loi convoquant de nouvelles élections présidentielle et législatives interdisant aux personnes ayant déjà exercé deux mandats de se porter à nouveau candidat pour un scrutin présidentiel.
Evo Morales qui a déjà exercé trois mandats présidentiels s’était proclamé vainqueur des élections du 20 octobre avant d’annoncer sa démission le 10 novembre suite à des semaines de manifestations.
L’ancien président bolivien a affirmé dans un tweet lundi, que « la dictature souhaitait » arrêter et perquisitionner les bureaux de son avocat et ancien ministre de l’Intérieur Wilfredo Chavez. Selon lui, le gouvernement voulait le placer en détention pour l’empêcher de formaliser la candidature d’Evo Morales. Il se serait mis en sécurité à l’ambassade d’Argentine à La Paz.
