La constructeur européen d’avion Airbus a annoncé, mardi 28 janvier, sa signature d’un « accord de principe » avec trois pays, notamment européens après des suspicions de « corruption » le visant.
L’avionneur européen, concurrent direct de Boeing, a confirmé avoir conclu des accords de principe « avec le Parquet national financier français, le Serious Fraud Office britannique et les États-Unis », a-t-il fait savoir dans un communiqué.
L’entreprise qui contribue largement à l’économie française et allemande, a conclu ses accord alors qu’elle est visée par des enquêtes sur des irrégularité de transaction dans l’Hexagone et en Grande-Bretagne. En 2016, Airbus avait dénoncé ces irrégularités auprès des autorités judiciaires pour éviter des poursuites judiciaires
« Ces accords sont conclus dans le cadre d’enquêtes sur des allégations de corruption ainsi que sur la conformité avec la réglementation américaine sur la commercialisation d’armes (ITAR) », a confirmé l’avionneur sans donner plus d’explications.
Le Department of Justice (DoJ), le parquet américain avait lancé en 2018 une enquête sur le groupe au sujet de certaines transactions effectuées par Strategy and Marketing Organization (SMO), une entité interne.
Selon le Financial Times qui cite des sources proches du dossier, Airbus pourrait payer jusqu’à 3 milliards d’euros en guise d’accord pour mettre fin aux litiges. Toutefois, ces accords conclus restent « soumis à l’approbation » des autorités des trois pays, note le communiqué.