Le différend commercial entre les Etats-Unis et la Chine tend vers l’apaisement et la conclusion d’un accord. La Chine a confirmée, jeudi 9 janvier, la visite du vice-Premier ministre Liu He à Washington pour signer un accord préliminaire entre les deux grandes puissances pour arrêter les sanctions mutuelles.
Le vice-Premier ministre Liu He se rendra effectivement aux Etats-Unis entre le 13 au 15 janvier afin de signer un accord partiel permettant de redémarrer sur de nouvelles bases après des mois de sanctions américaines et de ripostes chinoises sur les droits de douanes.
Ce déplacement à Washington vient confirmer l’éclaircie voulue entre les deux pays qui fait suite à l’annonce du président américain Donald Trump le 31 décembre, de la signature de son côté, de cet accord le 15 janvier.
Selon les termes de cet accord, la Chine devra acheter des produits agricoles américains pour la somme de 200 milliards de dollars et cela, sur deux ans, à partir d’un point de référence en 2017. Mais le porte-parole du ministère chinois du Commerce, Gao Feng, n’a pas voulu confirmer ce chiffre en conférence de presse jeudi.
Les deux belligérants avaient également des différends sur la question du transfert de technologie exigé par la Chine pour toute entreprise souhaitant s’établir sur son territoire. Les Etats-Unis sont restés fermes sur leur volonté de changer les choses pour garantir la sécurité et les brevets des produits et technologies américaines.
Selon Washington, de belles avancées ont été menées sur ce dossier qui crispait les négociations avec Pékin. En outre, les entreprises américaines auront un meilleur accès au marché chinois, surtout celles du secteur financier.
En contrepartie de ces engagements pris par la Chine, les Etats-unis se sont engagés de leur côté à ne pas imposer de nouveaux droits de douane sur les produits chinois et à diminuer de moitié ceux étant entrés en vigueur le 1er septembre et qui touche 120 milliards de dollars de marchandises chinoises.
De nouvelles discussions devraient être engagées entre les deux puissances économiques pour négocier la « phase 2 » de cet accord. En ce sens, le président américain Donald Trump a indiqué le le dernier jour de 2019 qu’il se rendrait à Pékin « à une date ultérieure » pour mener ces discussions.