Le 33e congrès international sur l’efficacité et l’amélioration de l’école, qui a ouvert mardi ses travaux à Marrakech, se veut une occasion pour montrer « le bien-fondé » du chantier de réformes engagées par le Maroc en la matière, a souligné le ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Saïd Amzazi.
Ce congrès offre « une occasion en or pour nous, de montrer le bien-fondé de ce chantier de réformes que nous menons, parce que nous croyons à une école de qualité, d’équité et de promotion de l’individu et de la société », a déclaré M Saïd Amzazi à l’issue de la séance d’ouverture de ce Conclave de grande envergure, initié par le ministère de l’Education Nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et le Centre Marocain d’Education Civique, en coordination avec « le Congrès International pour l’Efficacité et l’Amélioration de l’Ecole » (ICSEI).
Et de poursuivre que ce grand événement offre également l’opportunité d’échanger sur des expériences du Nord et du Sud pour la promotion de l’école, relevant que le Maroc s’est engagé dans un vaste chantier de réformes, qui concernent les enfants de 4 ans jusqu’aux étudiants de 27 ans.
Il s’agit d’un chantier de réformes qui requiert de véritables orientations et un encadrement, a-t-il estimé, notant qu' »aujourd’hui, la communauté éducative internationale est tout à fait volontaire pour apporter son soutien et son expertise et accompagner le Maroc dans son chantier« .
Et le ministre de faire observer que la participation qualitative à ce Conclave de plus de 1.000 experts venus de 73 pays « dénote de la crédibilité et du leadership du Maroc en matière d’éducation et de formation ». « Aujourd’hui toutes les organisations internationales s’intéressent à cette réforme éducative marocaine et nous suit de très près », a-t-il soutenu.
Les quatre jours de Congrès seront l’occasion pour des débats intenses, de partage et d’échange afin d’aboutir à des recommandations à même de constituer « une feuille de route et de nouvelles orientations, voire, un plan d’action qui mettra en exergue les points forts de notre chantier de réformes, mais également des ajustements quant à un certain nombre de mesures qu’on aura prises », a-t-il conclu.
Pour leur part, Elarbi Imad et Mohammed Elmeski, co-présidents du Centre Marocain d’Education Civique, ont mis en avant l’importance et la valeur scientifique de ce Congrès international, tout en se félicitant de l’organisation de cette manifestation pour la première fois dans un pays arabe et africain.
Ce Congrès se veut un espace propice pour le débat et l’échange des pratiques pédagogiques, des expériences et des expertises autour de cette question combien importante de l’amélioration de l’école, ont-ils expliqué.
L’organisation de cette Rencontre au Maroc revêt une grande importance, vu qu’elle permettra notamment de présenter la stratégie du Royaume pour réformer son système éducatif et d’en discuter avec des experts de renommée internationale.