La présence des troupes tuques en Libye et la décision d’Erdogan d’intervenir sur le terrain, passent mal. Une réunion de coordination se tiendra, mercredi au Caire, pour discuter de l’évolution de la situation en Libye, en présence des chefs de diplomatie française, italienne, grecque et chypriote, a annoncé, lundi, le ministère égyptien des Affaires étrangères.
Outre la situation globale dans la région de la Méditerranée occidentale, la réunion sera axée sur les évolutions rapides que connait la scène libyenne ainsi que sur les moyens de faire avancer la recherche d’une solution globale à la crise libyenne et de faire face à tout ce qui y constituerait un obstacle, selon un communiqué du ministère.
Le ministère égyptien des Affaires étrangères a tenu une réunion, dimanche, avec les ambassadeurs européens et américain au Caire pour les informer de la position égyptienne sur l’évolution de la scène libyenne.
Le ministère a également informé les ambassadeurs de sa position concernant la décision du Parlement turc de déployer des militaires en Libye.
L’Egypte considère que la situation de la Libye voisine relève de sa « sécurité nationale » et a mis en garde contre « les conséquences d’une quelconque intervention militaire en Libye ».
Le Parlement turc a adopté jeudi dernier lors d’une session extraordinaire une motion autorisant l’envoi de militaires en Libye.
La motion, approuvée par 325 députés, donne à l’armée turque un mandat d’un an renouvelable pour un déploiement de militaires en Libye, conformément à l’article 92 de la Constitution turque, autorisant l’envoi de troupes militaires à l’étranger.
