Au Kazakhstan, un avion de ligne avec 100 passagers à son bord s’est écrasé près d’Almaty tôt ce matin, faisant une quinzaine de morts et une soixantaine de blessés dont une cinquantaine sont hospitalisés, le pronostic vital d’une quinzaine d’entre eux étant engagé. L’avion de la compagnie à bas coût Bek Air est un Fokker-10 moyen-courrier construit par l’avionneur néerlandais Fokker.
Dès le crash annoncé, le gouvernement kazakh a ordonné de clouer au sol tous les appareils de ce type et les activités de la compagnie en question le temps de l’enquête. Le président Kassym-Jomart Tokaïev a aussitôt présenté ses condoléances sur Twitter aux familles des victimes et a ordonné l’ouverture d’une enquête avant qu’un communiqué ne soit publié. « Le président a annoncé une création d’une commission spéciale. Le chef de l’Etat a donné pour instruction de traduire les responsables devant la justice ».
Mais le premier bilan pourrait s’alourdir car l’avion est tombé sur un quartier en zone habité dans une localité près de l’aéroport et s’est emboité dans un bâtiment de deux étages. Il n’a pas été précisé s’il avait causé des victimes parmi les habitants. L’appareil qui venait de décoller de l’ex capitale Almaty (cœur économique du pays) en direction de la capitale Nour-Sultan (ex Astana) a perdu de l’altitude et a heurté de plein fouet une structure en béton et s’est écrasé en se scindant en deux selon des témoins et la version officielle gouvernementale.
La compagnie à bas coût Bek Air qui se targue d’être la première du genre au Kazakhstan indique qu’elle exploite une dizaine d’engins de ce genre Fokker-10 pour ces lignes internes et régionales. Cette catastrophe aérienne pourrait lui en coûter. Elle serait alors obligée de mettre les clés sous le paillasson surtout si l’enquête la met en cause. Quant à l’avionneur néerlandais il a, aussitôt la nouvelle annoncée, dépêché sur les lieux des enquêteurs.