Dans son traditionnel message de Noël, la reine d’Angleterre Élisabeth II 93 ans a tenu à rendre hommage, dans l’allocution prononcé, à l’engagement des jeunes générations face à la crise climatique, à l’issue d’une année marquée par une mobilisation mondiale dans le sillage de Greta Thunberg.
« Les défis auxquels beaucoup de gens doivent faire face aujourd’hui sont peut-être différents de ceux auxquels ma génération a dû faire face, mais j’ai été frappée par la manière dont les nouvelles générations font preuve d’un sens du devoir face à des problèmes tels que la protection de notre environnement et de notre climat », a déclaré la souveraine allusion faite à Greta Thunberg sans la citer nommément.
Mais n’empêche, à Buckingham on s’accorde à trouver sympa les défenseurs de l’environnement surtout quand ils sont jeunes. D’ailleurs la reine d’Angleterre s’est dite « ravie » tout comme son mari du reste de l’arrivée dans la famille royale d’Archie, le fils du prince Harry et de son épouse Meghan Markle, né en mai dernier.
Mais, pour ce qui est du Vert, voilà déjà longtemps que Sa Gracieuse Majesté s’y est mise. La Souveraine ne s’en tient pas qu’à la parole elle agit aussi. Ses demeures royales, il y a lurette qu’elles sont entrées dans l’ère du « green power ». On y est adeptes de la chasse au gaspi et on lutte également contre le réchauffement climatique et ce, pour donner l’exemple.
Le papier à lettres y est recyclé, les ordinateurs et imprimantes en fin de vie sont gérées de la façon qui s’impose c’est à dire d’une main verte. Buckingham a calmé l’ardeur des watts de ses quelque 40 000 ampoules électriques illuminant ses pièces en leur préférant des modèles de basse consommation.
Dans les garages le parc automobile royal a rigoureusement revu ses consommations énergétiques à la baisse, Damlair, Bentley, Rolls, l’ancien taxi londonien du prince Philip… ont, été converties au GPL. Dans cette affaire, les tondeuses et autres machines motorisées n’ont pas échappé à la minutie royale et galopent au diesel biodégradable.
Pour le chauffage des 775 pièces royales de Buckingham on s’est mis à la géothermie respectueuse de la nature. Le potager bio qui alimente le château de Balmoral en Ecosse, carbure dans cet esprit à l’hydro-électricité, tandis que dans le Norfolk, le château de Sandringham, est un exemple d’agriculture et d’élevage biologiques sur ses deux-cent-cinquante hectares.
C’est l’époux d’Elizabeth II, Philip qui gère l’exploitation des domaines royaux en revenant aux bonnes vieilles méthodes d’antan. De nouveaux jardins ont été conçus où l’on a banni pesticides et désherbants. Le prince Philip a également fait planter des milliers de chênes et de tilleuls.