Le député PAM, Abdellatif Ouahbi, a adressé une question écrite au ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita sur les mesures que compte prendre son ministère sur le plan humanitaire pour sauver les Marocains restés coincés dans des zones de tension en Libye, en Irak, en Syrie. Ces derniers ont constitué une Coordination en appelant les autorités marocaines à intervenir pour leur rapatriement.
Abdellatif Ouahbi déclare dans sa question écrite qu’un certain nombre de médias nationaux et internationaux ont publié des appels de détresse et des appels au nom d’enfants et de femmes marocaines coincés dans des zones de conflit en Libye, en Irak et en Syrie, qu’ils demandent leur protection et leur rapatriement. « Ils sont menacés dans leur vie et leur chaire, et sont vulnérables face aux groupes criminels pratiquant le trafic d’organes humains, en raison de l’ampleur du chaos, des meurtres et des viols dans ces zones », alerte le député PAM.
Quelles que soient les mesures de sécurité et les poursuites judiciaires et pénales des Marocains présents dans ces pays en conflit, et quelle que soit leur implication dans des violations de la loi marocaine, Abdellatif Ouahbi a interrogé dans sa correspondance le ministre des Affaires étrangères « d’un point de vue humanitaire pour sauver ces enfants et ces femmes et mettre fin à leurs souffrances ».
Notons que cette question écrite de l’élu de Taroudant, membre de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, fait suite à la sortie médiatique des familles de certains détenus marocains en Syrie. Ils ont récemment mis en place une Unité de coordination nationale pour récupérer les femmes et les enfants retenus dans des camps contrôlés par des groupes terroristes dans la ville d’Al Houl, dans la province syrienne de Hasaka.
En demandant au ministère des Affaires étrangères de leur tendre la main et de prendre en charge le rapatriement prioritaire de leurs enfants et de leur tendre la main, ils ont signalé la présence en Syrie d’une centaine de femmes et d’enfants dont la plupart proviennent de Tanger et Tétouan.
Communiquant avec eux par téléphone, leurs familles vivent un véritable drame humain et demandent instamment la mise en place d’un cadre juridique pour faire connaître la tragédie des Marocains bloquées au Levant.