Harcélement : Un phénomène qui perdure toujours sans impunité

Dur d’être femme au Maroc. La makeup artist et instagrameuse marocaine, Firdaous Yousfi, a été victime d’un acte de harcèlement de rue et d’agression physique, le 23 décembre à Casablanca, au niveau du boulevard Modibo Keita jusqu’au croisement avec l’avenue 2 Mars.

Dans une vidéo publiée sur son compte instagram, retirée depuis, Firdaous Yousfi, démontre un acte d’incivisme, doublé d’un non-respect du Code de la route et triplé de harcèlement, selon ses propos. En effet, l’on peut voir dans la vidéo, largement partagée sur les réseaux sociaux, que deux individus, à bord d’une voiture grise, lui bloquent la route tout au long du jardin de l’Hermitage, l’empêchant d’avancer, et gênant même d’autres conducteurs.

Selon Yousfi, en pleure dans sa vidéo, les individus auraient été dans un état d’ébriété, d’autant plus qu’ils s’adonnaient à la consommation d’alcool en plein jour, chose qui est strictement interdite par la loi. Cela dit, dans une séquence, l’on peut voir le conducteur en train de parler au téléphone, se tenant devant son véhicule, tout en proférant différentes insultes et tapant sur son capot, au vu de tout le monde, sans que personne n’intervienne.

L’instagrameuse a par ailleurs indiqué que ceux-ci se seraient même mis à verser de l’alcool sur sa voiture, au moment où le conducteur la menace de violences physiques. Yousfi n’avait réussi à échapper à ses agresseurs qu’en e dirigeant vers le commissariat de police où elle a déposé une plainte auprès des autorités compétentes, qui auraient d’ailleurs réussi à identifier les individus en question, puisque l’on peut voir leurs visages et le matricule de leur véhicule. Hespress FR a tenté de joindre la victime de l’agression, mais celle-ci reste injoignable suite à cet incident.

Cette vidéo a attiré la colère des internautes, dont nombre à appeler la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) à prendre l’affaire en main, vu la gravité de la situation. Cette vidéo n’est d’ailleurs que la traduction d’une réalité amère de la société marocaine, où ce genre de pratiques est monnaie courante dans le quotidien des Marocaines.