Faisant suite à un scandale de corruption, plusieurs hauts responsables tunisiens ont été limogés par le chef du gouvernement tunisien Youssef Chahed; Un communiqué de la présidence du gouvernement a annoncé, ce vendredi 31 août, ces limogeages sans donner plus de détails sur les raisons. Parmi les personnes limogées, figure le nom du ministre de l’Energie des mines et des énergies renouvelables, Khaled Gaddour ainsi que celui du secrétaire d’Etat chargé des Mines, Hachem Hmidi qui dénonce une injustice.
Youssef Chahed, le chef du gouvernement tunisien, a décidé de limoger plusieurs hauts responsables et d’opérer des changements au sein du ministère de l’Energie. Après le ministre de l’Energie des mines et des énergies renouvelables, le secrétaire d’Etat chargé des Mines, Chahed a aussi fait déméttre de leurs fonctions, Moncef Mattoussi, le directeur général ainsi que le président directeur général de l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP), le directeur général des Hydrocarbures, Hédi Lehrichi et pour finir, le directeur général des affaires juridiques du ministère de l’Energie.
Ces limogeages et cette restructuration du ministère de l’Energie font suite à des soupçons de corruption qui pèsent sur la tête du secrétaire d’Etat des Mines Hachem Hmidi. Le chef du gouvernement a déposé une plainte contre lui pour une vente d’engrais chimiques à une personne étrangère, rapporte la presse tunisienne.
« Nous avons des preuves qui le démentent” a déclaré Hachem Hmidi sur les ondes de la radio Shems FM, qui a réfuté les accusations portées à son encontre. Le secrétaire d’Etat a ajouté qu’il n’a toujours pas été convoqué par la justice dans cette affaire.
Selon le communiqué de la présidence, le chef du gouvernement tunisien a également décidé de fusionner le ministère de l’Energie, des mines et des énergies renouvelables avec celui de l’Industrie et des petites et moyennes entreprises. Une enquête sera ouverte par l’Instance de contrôle général des services publics (ICGSP) et l’Instance de contrôle général des services publics et de la CGF (contrôle général des finances) au sein du ministère de l’Energie pour mettre la lumière sur cette affaire.