Le bilan macabre à Gaza en Palestine a été revu à la hausse ce jeudi après que l’on ait retrouvé deux corps d’enfants palestiniens, de plus, dans les décombres d’une maison ciblée par les frappes de l’armée israélienne dans la nuit du 13 au 14 novembre.
Israël a déclaré, jeudi, avoir tué un commandant du Jihad islamique lors de cette frappe, au cours de laquelle huit membres d’une même famille palestinienne ont été tués, selon des responsables palestiniens. Israël, pour se défendre de ses crimes contre les civils palestiniens, « accuse » les dirigeants du Jihad islamique de « se servir » de la population comme bouclier humain.
Le porte-parole de l’armée israélienne a indiqué que Rasmi Abou Malhous avait été tué dans un raid aérien sur Deir al Balah, dans le centre de la bande de Gaza, avant l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu jeudi matin. Auparavant, le ministère palestinien de la Santé avait indiqué que huit membres de cette famille avaient été tués dans une frappe israélienne sur leur maison. Le nombre de morts, selon le ministère de la Santé, dans la bande de Gaza s’élève à 34, tandis que celui des blessés est de 111. Ce sont deux enfants donc qui viennent s’ajouter aux six membres de la même famille, emportés par la frappe meurtrière.
D’un autre côté, il a été convenu au petit matin du jeudi, d’un accord de cessez-le-feu entre le Jihad islamique et Israël après que l’émissaire de l’ONU pour le Moyen-Orient, Nickolay Mladenov, ait mené une médiation en vue d’une « désescalade urgente ».
Le représentant des Nations-Unis était assisté dans sa mission des Égyptiens dont la forte influence sur Gaza est sans équivoque en plus d’entretenir des relations officielles avec Israël. Le cessez-le-feu est entré en vigueur à 5 h 30 locales (3 h 30 GMT), ont indiqué une source égyptienne et un haut responsable du Jihad islamique.