Le président Bolivien Evo Morales a annoncé, dimanche 10 novembre, la convocation de nouvelles élections après sa victoire largement contestée. En effet, depuis plusieurs jours, le pays traverse une crise sans précédent.
Le président bolivien a annoncé la convocation de nouvelles élections, au lendemain du rejet de l’opposition de son appel au dialogue et, au moment au son pays subit une large contestation populaire
Samedi, Evo Morales a dénoncé un « coup d’Etat » après un mutinerie chez les forces de police qui se sont retournées contre lui. Le président bolivien a convoqué une réunion d’urgence à ce sujet pour traiter ces révoltes policières.
De plus, une maire du parti du président a été humiliée en pleine rue par des manifestants qui lui ont jeté de la peinture rouge à la figure.
Les manifestations font rage dans le pays et les protestataires s’en sont également pris aux médias d’Etat dont ils ont occupé les bureaux.
La convocation d’un nouveau scrutin a été également appelée par le secrétariat général de l’Organisation des Etats américains (OEA) qui a demandé dimanche l’annulation du premier tour de l’élection présidentielle en Bolivie.
« Le premier tour des élections du 20 octobre doit être annulé et le processus électoral doit redémarrer de nouveau, avec un premier tour organisé dès que sont mises en place les conditions donnant des garanties de son déroulement, au premier rang desquelles la composition d’un nouvel organe électoral« , affirmé un communiqué de l’OAE.