Le personnel au sol à l’aéroport Mohammed V, opérant à GPI-OPPUS- RH-SERVAIR-ATLAS-TECTRA, qui relève de la Royal Air Maroc (RAM), est en colère. Il s’estime victime d’expulsions et de mutations arbitraires, qui touchent notamment les représentants syndicaux. Pour dénoncer cette situation, il observe un débrayage pour la journée du 14 novembre.
Lors d’une rencontre, tenue samedi 9 novembre au secrétariat de l’Union marocain des travailleurs (UMT) à Casablanca, les membres de la section syndicale de l’UMT ont examiné la situation de cette catégorie de personnel, « qui ne cesse de se détériorer » en raison des expulsions et mutations arbitraires, qui ont touché plus de 200 employés, dont des femmes, qui ont été expulsés.
Les différentes catégories de personnel de la RAM à l’aéroport de la métropole, à l’instar des bagagites, ont mené plusieurs mouvements de protestation, usant ainsi d’un droit légitime, pour appeler les responsables de la RAM à « respecter les droits et les libertés syndicales du personnel et répondre à ses revendications légitimes contre la charte sociale signée le 25 juin 2019 à la préfecture de Nouacer».
Ainsi, et face à « l’indifférence totale de la part de la compagnie qui poursuit sa politique répressive, fermant la porte à tout dialogue responsable (…)», le bureau syndical unifié du personnel au sol de l’aéroport Mohammed V compte entreprendre une série de protestations sous forme de sit-in das un premier temps, et ce, le mercredi 14 novembre au sein de la direction de la RAM, et la préfecture de Nouacer et d’Anfa.
Tout en appelant ses militants au sein du personnel au sol de la RAM à l’aéroport de Mohammed V de Casablanca, à rester mobilisés pour la défense de leurs droits, l’UMT met en garde la RAM, la société RAM Handling et Atlas Servair contre « les conséquences de cette escalade sociale ».
C’est mercredi 13 ou jeudi 14 novembre ?