Trois ponts entièrement bloqués par les manifestants à Baghdad ont été repoussés par les forces irakiennes, samedi 9 novembre, au moment où la contestation ne faiblit pas.
A Bagdad, ce sont trois des douze ponts ponts bloqués qui ont été désencerclés par les forces d’intervention. Ces derniers jours, les manifestants avaient réussi à empêcher tout passage dans quatre des douze ponts de la capitale irakienne.
Mais samedi matin, les forces de l’ordre ont délogé les manifestants pour rétablir le trafic dans une rue commerçante reliant la place Tahrir.
Le pont al-Joumhouriya, qui relie Tahrir à la Zone verte, où siègent sous haute protection les autorités est à présent bloqué par trois barrages des forces de l’ordre qui ne laissent pas empêchent les manifestants d’accéder au pont dès le premier barrage.
Pendant ce temps, dans la rue Rachid, les forces de l’ordre tirent des gaz lacrymogènes sur les manifestants souhaitant rallier la place Tahrir.
Pour rappel, l’Irak traverse une crise inédite depuis le 1er octobre avec des manifestations violentes quasi quotidiennes. Les manifestants appellent à la chute du régime « corrompu ».
Les violences des manifestations et la répression a fait près de 300 morts, selon les chiffres compilés de l’Afp depuis le début de la crise.