Un climat social délétère pour le 37ème mardi estudiantin en Algérie

Un climat social délétère pour le 37ème mardi estudiantin en Algérie
mardi 5 novembre 2019 - 17:56

Les marches du Hirak du 37e mardi se sont élancées dans un climat délétère. En effet, le malaise qui règne en Algérie par la faute d’un front social en ébullition a fait craindre le pire. Mais à part des échauffourées dans la capitale, les marches en plus de mobiliser se sont bien déroulées. Et si le régime ne semble pas être à l’écoute, il est clair que l’on va vers le chaos en Algérie, car, il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

La foule a été plus qu’à l’accoutumée mobilisée comme jamais auparavant pour un mardi.  Faut-il croire que l’appel de la jeunesse estudiantine algérienne, auquel ont répondu en nombre toujours constant, les citoyens algériens de tous âges, a été amplement entendu. Cela illustre de la situation de fronde qui sévit en Algérie.

En plantant le décor de cette journée, force est de constater que la grève des magistrats est venue s’ajouter aux routes coupées aux sit-in de protestations dans plusieurs endroits, aux annonces de grèves dans plusieurs secteurs et aux arrestations pour un oui ou pour un non qui n’ont de cesse de se poursuivre.

Les étudiants ont marché, non sans incidents, ce mardi 5 novembre pour la 37e semaine depuis le début du mouvement populaire en Algérie. À Alger, sous une pluie fine et où la mobilisation a été la plus forte, des échauffourées ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre aux abords de l’Assemblé Parlementaire Nationale (APN), où se déroulait le débat sur la loi sur les hydrocarbures. Les manifestants ont été repoussés violemment par le lourd dispositif des forces de l’ordre qui protégeait tous les accès. Les photographes ont aussi été pris à partie.

Mais les manifestations ont été quasi générales que ce soit à Oran, Tizi-Ouzou, Bouira, à Sétif, Tlemcen, où même à Jijel, qui avait interrompu ses marches. En outre les lycéens ont rejoint leurs aînés pour participer avec eux un mouvement populaire, qui n’a pas l’air de vouloir finir.

Ce mardi, le 37e de rang intervient également quatre jours après l’annonce de la liste des candidats à la présidentielle, où cinq postulants ont été retenus (Abdelmadjid Tebboune, Ali Benflis, Azzedine Mihouni, Abdelkader Bengrina et Abdelaziz Belaid) et il coïncidait au dixième jour du mouvement de grève des magistrats entre autres mouvements de protestations.

Les slogans hostiles de ce mardi ont porté sur les élections que les manifestants ont rejetées, et la dénonciation de la répression dont ont été victimes les magistrats grévistes à Oran. Il y va de soi que l’on a également revendiqué la libération des prisonniers d’opinion et la liberté d’expression. Ahmed Gaid Salah n’y a pas échappé et aux slogans imposés par un vox populi peu amène. Le général a eu droit à l’éternel « État civil, non militaire » et « El Istiklal » (indépendance), « Cette année, il n’y aura pas d’élection ». En Algérie la tension ne semble pas baisser d’un cran.

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