Le président du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez veut continuer d’expulser vers le Maroc, les migrants qui tentent d’entrer illégalement sur le territoire à travers les frontières terrestres, en l’occurrence Sebta et Melilla. Le message envoyé aux migrants africains est clair: même s’ils arrivent en Espagne, ils ne sont pas garantis d’y rester, puisqu’ils peuvent être expulsés vers le royaume.
Une première preuve en a déjà été donnée la semaine dernière. Ainsi, l’expulsion de 116 migrants, jeudi 23 août, vers le royaume a été justifiée par le recours à l’accord de circulation et de réadmission des étrangers signé entre l’Espagne et le Maroc en 1992. Les migrants avaient franchi illégalement la barrière frontalière.
Le ministère espagnol de l’Intérieur a confirmé que des expulsions comme celles de la semaine dernière pourraient être répétées « aussi souvent que le Maroc pourra les recevoir ».
Selon la presse espagnole, le malaise des agents de police marocaine et espagnols en poste à Sebta et Melilla est palpable.
Pour rendre l’accès aux migrants moins aisé, et éviter les tentatives massives de franchir illégalement la frontière, les autorités marocaines ont mis en place un deuxième cordon de policiers, à 500 mètres de la barrière frontalière.