En tant que patron du PJD, le Chef du gouvernement s’exprimait hier lors d’une réunion du Comité national du PJD. Il est notamment revenu sur la recommandation du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) de donner aux femmes le droit d’interruption des grossesses non désirées.
Saâd-Eddine El Othmani a souligné au début de sa réponse sur cette question que le PJD « s’accroche à son référentiel islamique et à ce que l’on croit être juste ».
« Aujourd’hui, j’ai soulevé un certain nombre de questions telles que les libertés individuelles et l’avortement. Il existe un dialogue national sur ces questions, mais ça va au-delà des constantes nationales », a-t-il expliqué devant les dirigeants de son parti.
Au sujet de l’avortement, le Secrétaire général du PJD a déclaré : « Sa Majesté a pris une décision sur le sujet. Et les Marocains sont parvenus à un consensus à ce même sujet. Certains souhaitent aujourd’hui ramener le compteur à zéro, ce qui n’est pas positif », ajoutant que son parti « ne le permettra pas et ne sera pas de cet avis ».
Dans son mémorandum soumis aux deux Chambres du parlement, rappelons que le CNDH recommande notamment de « passer du concept global de la santé à la criminalisation de l’avortement, approuvé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui traite de la santé biologique et de la santé mentale et sociale ».