Aucune fuite de gaz dans le climatiseur ou autre équipement défaillant n’a été détectée dans la chambre d’hôtel d’un couple de touristes britanniques, décédés cette semaine à Hurghada, une station balnéaire sur les rives de la mer Rouge située au nord-est de l’Egypte, a indiqué samedi le procureur de la République.
Certains médias britanniques avaient rapporté qu’une intoxication au monoxyde de carbone pouvait être à l’origine du décès de John et Susan Cooper, 69 et 63 ans, qui se trouvaient en Égypte avec leur fille et leurs petits-enfants.
La fille du couple de touristes britanniques Mme Kelly Ormerod a indiqué que ses deux parents s’étaient sentis mal soudainement, et que son père était décédé à l’hôtel alors que sa mère était morte quelques heures plus tard à l’hôpital.
Des experts en ingénierie de l’université de Ganoub el-Wadi (centre de l’Egypte) ont été envoyés sur place pour inspecter la chambre d’hôtel, a précisé le procureur de la République dans un communiqué.
Les experts, qui »ont minutieusement inspecté tous les matériels présents dans la chambre, tout particulièrement le climatiseur », ont indiqué que « le matériel ne présentait pas de danger » et qu’ils n’avaient noté « aucune fuite ou gaz toxiques », a-t-il rapporté.
Le bureau du procureur a dit être dans l’attente du rapport d’experts en médecine légale après le prélèvement d’échantillons sur le corps des victimes.
« Une autopsie (initiale) n’a révélé aucun signe de violence criminelle ou de lutte », d’après la même source.
Selon une source médicale à Hurghada, les deux corps des victimes sont conservés dans un hôpital local. Des médecins ont déclaré attendre une autorisation du procureur pour pouvoir les remettre à leur famille ou à des diplomates britanniques.
Le voyagiste britannique Thomas Cook, qui avait ordonné vendredi l’évacuation de tous ses clients de l’Hôtel d’Hurghada où les deux touristes britanniques sont morts mardi 21 août de façon « suspecte » d’après leur fille, a indiqué que les causes de leur mort n’étaient pas encore claires.
