Au moins dix civils ont été tués, samedi 12 octobre, dans le nord de la Syrie où a lieu une offensive turque contre des milices kurdes. Les forces turques ont par ailleurs affirmé avoir pris la ville de Ras Al Ain, ce que démentent les kurdes.
Pas moins de 10 civils ont trouvé la mort sous les bombardements des forces turques et leurs alliés syriens, selon une ONG. Parmi les victimes, 4 personnes ont été tuées lors d’un raid aérien de l’aviation turque non loin de la ville frontalière de Ras Al Ain.
Les victimes tentaient de fuir à bord de leur voiture les combats entre les deux bélligérants ont affirmé des sources auprès de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Au même moment où se passait l’attaque, les combattants kurdes et turcs réclamaient tous deux leur contrôle sur la ville stratégique de Ras Al Ain. Ankara qui a lancé mercredi une offensive dans le nord-est de la Syrie pour éloigner de sa frontière une milice kurde, a annoncé samedi avoir conquis cette ville. Mais les kurdes ont nié la prise de Ras Al Ain.
En outre, alors que le Pentagone avait déclaré vendredi qu’une « explosion » s’était produite dans « une zone où les Turcs sont informés de la présence de forces américaines », ajoutant qu’aucun blessés du côté américain n’a été comptabilisé, la Turquie s’est defendue samedi d’avoir tiré sur des positions américaines.
« Il n’a absolument pas été question du moindre tir contre le poste d’observation américain », a affirmé le ministre turc de la Défense Hulusi Akar, dans une déclaration à l’agence de presse étatique Anadolu.